Sélène s'était préparer au mieux avec ses compagnons pour venir à bout de l'invasion du peuple des Seizons. Mais cette guerre ancestrale n'aurait jamais de fin, tous le savait, aussi bien du côté adverse que du côté des alliés, combien de temps encore cette querelle allait elle durer. Un dernier coup d'oeil sur son arc, ses flèches, et deux dagues au cas où un éventuel combat au corps à corps s'imposerait.
Je serrais une de mes sangles d'armures, mais mon esprit virevoltait à droite et à gauche, je n'arrivais pas à me concentrer. J'enfila alors mes bottes, sorti pour aller chercher ma douce monture à l'écurie, dès qu'elle m'aperçut à travers la lucarne de verre poussiéreux, s'avanca et posa sa tête au creux de ma main, elle savait. Je lui prodigua un soin de resistance puis lui passa le mords, les rênes, le tapis de selle puis la selle.
"Ca y est on est prète ma belle"
Je pris une dernière inspiration pour vider un stress persistant et retrouver mon calme légendaire. Une fois arrivée au front je me rendit compte de l'imporance de la bataille à mener. Attentive, les rênes main gauche et mon arcs main droite, j'écoutais le plan d'attaque. Pour la sécurité de ma monture, je décidais de combattre à pieds, ce n'était pas mon point fort mais à présent que je'avais retrouver mes esprits cela était possible. Sixe me lanca un coup d'oeil rassurant, je combattrais à ses côtés, "courage" me dit-elle.
La première offensive commençait.
Après un lancer de flèches enflammer pour décimer une partie du clan adverse, c'était à eus, les Seizons, d'engager un combat sans pitié. Une flèche adverse vînt rompre avec violence le bois de mon arc, je devrait utilisé mes deux dagues. Je rejoignis alors l'infanterie munit d'armes offensives ainsi que les chevaliers, le mot d'ordre était ne compter que sur vous même, soyez seul face à l'adverse.
Je me dirigeais alors vers un groupe de Seizons, le premier fut coriace mais sa technique d'arme était archaïque mes dagues ont eu raison de lui, je sursauta ce n'était pas son hurlement qu'il poussa lorsqu'il s'effondra qui me surpris mais la douleur violente d'une lame d'un autre Seizon. Je me rendi compte par le sourire sournois et malsain que me jetai mon adversaire que le sang écarlate étalé sur son épée était le mien. Comment pouvait-on attaquer ainsi. Je combattis quelques minutes, mais la blessure me faisait attrocement souffrir, plus je resistais plus celle ci saignait. Prise d'un vertige je tomba à genoux sur le sol boueux. Mon adversaire me saisi violemment par les cheveux me rejettant brutalement au sol :" alors c'est ainsi que se battent les arches de ce peuple" me dit-il " tu es pitoyable".
Il saisi son épée l'approcha de ma gorge et me dit : " voilà la récompense que tu mérites"
les mots sortirent de ma bouche malgrè ma douleur laissant un filet de sang s'y échapper " craint ma vengeance, je ne te lâcherais jamais".
Un éclair fît violemment s'effondrer mon ennemis, puis un jeune sorcier me saisit la main je lui murmura un simple mot avant de m'évanouir.
Lorsque je repris mes esprits je me rendit compte que le jeune homme qui m'avait probablement sauver m'observait. Je voulu me redresser pour lui parler mais le jeune mage qui l'accompagnais me dit de me reposer. Je lui fît un geste pour qu'il s'approche de moi et lui demendais de rester à mes côtés lui glissant aux creux de sa main mon médaillon.